STONES YESTERDAY'S PAPERS

2003 - "Mon Olympe à moi" - M.S - Paris Olympia 11 juillet 03

 

 

 

Ce 1er Juillet 1995, je les ai vus ! Rentrant du 2eme concert de Longchamp je suis passé devant.
Oui, j’ai vu les fans des Stones faisant la queue devant l’Olympia.
Mon train partait de lendemain, les conneries les plus folles circulaient par rapport au prix des places, je venais de faire 2 concerts à Paris avant de partir pour celui de Montpellier.
J’y ai pas cru...
Ce que j’aurais du faire : faire arrêter la bagnole qui me conduisait, aller retirer le peu de pognon qui me restait, annuler mon train et prendre place dans la file des fous furieux qui allaient passer la nuit devant l'entrée de l'Olympia.
Après, il serait arrivé ce qui serait arrivé, au moins j'aurais tenté le coup !
Je m'en suis énormément voulu par la suite en voyant les reportages télé, les commentaires sur le net et les fanzines et en écoutant l'excellent bootleg du show "Back to the roots".
Et je me suis promis sans trop y croire que s'il y avait de nouveau un concert dans cette salle mythique, j'y serai !!!

7 ans plus tard, j'y crois pas...
Les Stones vont faire une tournée stades / arénas / théâtres. Le Licks tour.
Prévision pour Paris : Bercy, SDF et Olympia... Waouh !!!
A ce moment, il devient impensable que je les rate cette fois.
Je ne pense plus qu'à ça, le concert de ma vie.
Un rêve et je considère ça comme l'accomplissement, le nirvana, l'Olympe quoi...
A partir de là, je pars à la recherche d'infos pour avoir des places.
Je surfe sur le net, téléphone chez Virgin et directement à l'Olympia même.
Je recueille des infos qui n'en sont pas, des rumeurs tout au plus.
Il faudra encore attendre quelques mois pour que les rumeurs se transforment en réalité...

Déjà, je vais vous parler de l’obtention des places.
Comme vous vous en doutez, rien de simple, celles là elles se méritent vraiment.
Décembre 2002 : sur différents forums, des rumeurs circulent laissant entendre que des places vont être mises en vente sur le forum officiel des Stones d’ici peu, sans préciser la date bien sûr.
Évidemment, il faut être membre du club moyennant une cotisation de 90 euros à l’année pour pouvoir avoir l’espoir d’accéder à la pré vente…
Une fois l’inscription prise en compte, elle donne droit à des accès pour des rubriques sur le forum seulement ouvertes aux membres, à quelques broutilles de cadeaux ( casquettes rs.com… ) et à la priorité pour les places de tous les concerts de la tournée.
Donc, faut y croire, je sors la CB et je m’inscris.
Quelques jours plus tard, les rumeurs se font insistantes et annoncent même que les places pour l’Olympia vont être mises en vente sur rs.com dans les prochaines 48 heures !!!
Là, pas d’alternative…je pose deux jours de congés et me prépare à camper devant l’ordi, à organiser des tours de garde avec mon épouse afin de pas rater ces putains de places.
Et c’est parti…je surfe de site stonien en site stonien pour avoir des infos, rencontre virtuellement des mecs qui comme moi attendent la mise en vente puis reviens vite sur rs.com pour rafraichir la page de pré-sales.
Je bouffe devant l’ordi, m’absente le moins possible et quand je juge l’absence risquée, je me fais remplacer par ma compréhensive épouse.
Passe le premier jour et rien…
Puis survient le truc qui devait arriver : panne de connexion, pendant la première partie de la nuit.
Là, j’ai la rage, vraiment. Depuis 9 heures du soir impossible de me connecter. Il est minuit, je suis trop énervé je vais essayer de dormir.
Pas la peine…je reviens vers 3 heures du mat, n’y croyant plus... et la connexion est rétablie.
De plus les places sont encore en pré vente. Je n’ai rien raté !
Gros café, clope.
C’est reparti à la chasse aux infos sur les sites stoniens pour passer le temps…
Mais c’est long et avec la fatigue, j’ai tendance à douter.
Vers 10 heures, je fais une pause, vais boire un café et fumer une clope dehors et je reviens devant l’ordi, vais sur rs.com et là…

…les places pour l’Olympia sont en vente, bordel de merde ( BUY IT ! ) !!!!

Vite se calmer, ne pas paniquer, faire tout comme il faut, pas d’erreur car il y a un code de 25 chiffres à rentrer, je prends 2 places ( le max ), le n° de la CB à saisir et d'autres trucs à faire dont je ne me rappelle plus, le cœur à 220, c’est l’hiver mais je transpire, ca va aller, ca va aller…et je valide ma demande !!!
Quelques secondes interminables passent, je dois être blanc comme un linge.
Et puis s’affiche sur l’écran…

CONGRATULATIONS !!! YOU HAVE TWO PLACES FOR PARIS / OLYMPIA / 11 07 03.

Là, je ne me rappelle pas ce que j’ai fait car je suis devenu fou !
Le seul truc dont je me souvienne c’est que j’ai fini à genoux devant l’ordi.
Plus tard, j'apprendrai que les places sont restées en ligne... 6 minutes !!!!!

 

Après avoir dormi l’après midi, j’ai été voir sur le net en soirée si je connaissais des fans ayant réussi comme moi à avoir les places par rs.com.
Il y en avait quelques uns, et qui étaient dans le même état que moi. J’étais rassuré…
Certains les auraient méritées autant que nous, mais par manque de chance ou de persévérance ils sont passés à coté.
D’autres manières de s’en procurer se présenteront par la suite, mais ça ne sera jamais facile sauf pour quelques privilégiés.
Merci aux mecs de TWIS grâce à qui j’ai eu les premières infos, dont certains membres ont vécu la même chose que moi et avec lesquels on s’est bien motivé pendant l’attente.
Deux autres forums bien connus m’ont aussi aidé : IOOR et Rocks Off.
Les jours suivants je commanderai sans problème les places pour Marseille, Bercy et le SDF. Pareil un peu plus tard pour celles de Bilbao.

Un bel été stonien se prépare, c’est sûr !!! Je suis sur un nuage.
A un détail près ( un détail, tu parles… ) : je n’ai pas encore réellement les places pour l’Olympia.
Renseignements pris à droite à gauche, ceux qui ont réussi à les commander sur le site officiel non plus…
Bien sûr, j’envoie des mails répétés sur rs.com mais pas de réponse depuis celui de confirmation reçu suite au paiement des places.
C’est très con, mais à ce stade, on pense aux trucs les plus dingues :
une poste où l’enveloppe est en transit qui prend feu, une grève des PTT pendant une semaine et les places qui se perdent, un chien qui traverse devant mon facteur en vélo qui se vautre lamentablement sur le trottoir entrainant la glissade de mon enveloppe dans la bouche d’égout…
Et tous les jours, l’ouverture de la boite au lettres en priant St Keith !

Puis un jour de fin décembre où je ne bossais pas, j’ai vu arriver le facteur et je suis descendu jusqu’au portail.
Il s’est arrêté à hauteur des maisons précédentes, puis de la mienne.
- "V’là monsieur !"
Il n’a pas eu le temps de mettre la lettre dans la boite que je l’avais dans les mains.
Un coup d’œil…c’était ça !!! Je lui aurais bien sauté au cou et roulé une galoche mais bon…
J’ai reçu ça même pas en recommandé, en lettre simple, vous vous rendez compte…
Je remonte et pose l’enveloppe sur mon bureau. Cool... Café – clope. Stones sur la chaîne !

Faut apprécier le moment. J’ouvre. J’en ai les larmes aux yeux : les deux places sont bien là, avec mon nom de famille imprimé dessus !
J’ai pas parlé du prix : 51 euros chacune, les moins chères de toutes celles que j’ai commandées pour le Licks Tour !
Les tickets pour les autres concerts arriveront aussi sans problème un peu plus tard.
Voilà, maintenant, y’a plus qu’à attendre…
Et c’est pas le plus facile ! Il peut se passer tellement de trucs en 7 mois. On pense à un empêchement ( forcement très grave, hein… ) qui pourrait me priver de ce moment tant attendu.
Ou alors une annulation de la part des Stones comme j’en ai déjà connu dans le passé ( Bilbao 98 ).

 

Mercredi 9 juillet 2003, 23h45.
En sortant du Stade de France, je me dis "ca y est, c’est le prochain !"  
Les 4 concerts précédents ont été bons, les Stones sont en forme, ça va le faire.
Bilbao 1er rang B-stage, Marseille tribune, Bercy 1er rang B-stage et SDF 2eme rang B- stage bien qu’arrivé à 20 heures dans le stade.
Mon préféré est Bercy et sa set list "Let it bleed" . C’est la première fois que je voyais les Stones dans une salle. De plus, quand le groupe à quitté la B-stage après "Brown Sugar", j’ai tapé dans la main de Mick, Keith et Ronnie, en enfilade. Emotion !

Le lendemain matin, j’allais chercher mon épouse à la Gare de Lyon.
Et ouais, la seconde place pour l’Olympia est pour elle! Ce n’est pas faute de propositions les plus alléchantes les une que les autres durant les mois qui ont précédé le concert…
Mais non, c’est pour elle, et franchement elle le mérite.
17 ans, à l’époque qu’elle me supporte avec les Stones…
Elle a même fait fondre un de ses bijoux en or pour me faire faire un pendentif avec la langue.
Et elle s’est fait tatouer la même langue quelques semaines avant moi.
Auparavant, elle les a vus à Paris 90, Barcelone 98 et était au concert de Bilbao de ce Licks tour.

Outre les deux premiers concerts de la trilogie parisienne, j’ai occupé ma semaine avec une expo sur les Stones près du canal St Martin, quelques passages au "Some Girls" bar dédié au Stones et entièrement décoré avec ce thème et la visite de la galerie de peintures de Ronnie située derrière les Champs.

Nous sommes jeudi, la veille concert et comme annoncé par mail, nous devons aller à l’Olympia récupérer les fameux bracelets qui nous permettrons d’entrer dans la salle le lendemain.
Pour cela il faut : les tickets reçus à la maison, le mail imprimé envoyé par rs.com et la carte bleue ayant servi pour la transaction. Ca rigole pas !
Nous arrivons donc en métro tout près de l’Olympia.
Voir la façade de l’établissement avec "The Rolling Stones" en gros et se dire que demain soir c’est pour nous, ben, c’est énorme…
Un groupe de fans attend là depuis des heures pour essayer de décrocher quelques places. Cinquante d’entre eux seront récompensés bien plus tard !
Des barrières ont été installées pour faire un passage pour les gens ayant eu leurs places sur le net.
Nous nous engageons là dedans, le cœur battant.
Premier contrôle du mail par un mec genre videur, il le lit, le relit, le retourne et appelle un collègue qui lui validera de suite. Ouf…
Nous sommes maintenant dans l’entrée de l’Olympia.
Après un nouveau moment de flottement, la nana de l’accueil retrouve nos noms sur la liste et nous indique d’aller nous faire poser les bracelets à une table voisine par un mec du staff des Stones.
Clac ! C’est fait ! A mon poignet droit le bracelet jaune avec inscrit dessus "World Licks Tour".
Ca devient bon là…
Mais j’avais tout prévu…Peu de temps après, il sera recouvert d’un bandana pour le protéger et pour plus de discrétion.
Vu que des bruits annoncent des places au black à 1000 euros, il vaut mieux !!!
L’après midi petit tour au Georges V, l’hôtel des Stones, on ne sait jamais.
De nombreux fans attendent là mais les Stones ne se montreront pas.
Par contre, je me ferais prendre en photo avec Blondie Chaplin devant l’entrée de l’hôtel.

 

11 juillet 2003 au matin. Nous y sommes !
Les flashs radio annoncent le concert évènement de ce soir et les chaînes télés relayent l’info.
Il fait très beau sur Paris, la journée tant attendue commence pour le mieux.
Le bracelet est toujours à mon poignet, pas de problème !
Douche, petit déj avec les Stones dans le casque et le t shirt des Winos de Keith sur le dos.
Vous pourriez me dire :
« Ben quoi, qu’est ce que tu fous à trainer dans ton hôtel au lieu d’aller faire la queue devant l’ Olympia pour être le mieux placé possible ? »
J'en ai fait des concerts où je suis arrivé très tôt le matin pour être devant, notamment Montpellier 95 et Wembley 99 où j’étais sur place à 9h00. Même si la récompense arrive lorsque le groupe débarque sur scène, j’avoue que ce n’est pas une partie de plaisir que d’attendre des heures et des heures en plein soleil, agglutinés devant les grilles.
Comme je l’ai écrit plus haut, mon épouse m’accompagne à l’Olympia.

Après avoir, vous vous en doutez, longuement réfléchi à la chose, je décidais cette fois ci de changer complètement l’approche du concert.
C’est un évènement unique et y’en aura pas d’autre…
Et je veux que pour ma femme et moi, tout soit réussi pour le mieux.
Donc cette fois ci, on va pas aller attendre devant l’entrée jusqu’à l’ouverture des portes.
De toutes façons, y’en a qui on dormi là la nuit précédente pour être dans les premiers rangs et ils le méritent…
Nous, en cette fin de matinée nous allons nous promener un peu dans Paris avant d’aller manger au resto…Classe isn’t it ?
Puis de nouveau, balade l’après midi avec quelques haltes dans des bars sympas trouvés sur notre chemin.
Jamais j’ai autant apprécié l’attente d’un concert, je vous le jure. Trop bon !
La dernière bière, en fin d’après midi, ce sera en terrasse d’un café à proximité de l’Olympia avec vue sur les fans, certains attendant l’ouverture et d’autres espérant encore trouver des places…

Bon allez on y va ! Après un contrôle des billets et bracelets, nous prenons place dans la file.
En attendant, nous discutons avec les gens autour de nous de la chance que nous avons d’être là.
Des fans sans billets attendent toujours un miracle mais pour eux c’est trop tard car en fin de matinée 50 places ont déjà été distribués aux plus motivés…
Tout d’un coup, une grosse clameur à l’avant de la file… Ils ouvrent les portes !!!
Là, on sent bien que cette fois plus rien ne pourra arriver.
J’ai vu des mecs, après un nouveau contrôle des bracelets entrer dans l’Olympia en levant les bras au ciel, d’autres passer quelques mètres puis se mettre à gueuler comme des malades pour exprimer leur joie…Certains courent à l’intérieur, d’autres au contraire marchent doucement pour apprécier le moment…
A notre tour d’entrer. Nième contrôle sur le seuil puis enfin nous rentrons.
Yes ! Le rêve devient réalité…
Grosse émotion quand nous marchons dans le long couloir dont les murs sont décorés de photos des principaux artistes ayant joué ici durant des décennies avant d’arriver à la grosse porte battante donnant accès à la salle.

 

Première impression : la salle est petite, très petite et la scène réduite à sa plus simple expression.
Pas d'artifice ou d'enrobage particulier. Encore moins d'écran, c'est direct live ce soir !
Tout le fond de la salle est réquisitionné et réservé aux caméras filmant le show pour le prochain DVD.

Les premiers rangs sont déjà bondés. Nous nous plaçons au milieu de la salle, tranquillement.
Ici, c'est déjà la mondialisation. A mes cotés des américains qui terminent leur trilogie parisienne et avec
lesquels j'échange quelques mots, des japonais, des allemands et bien sûr des français, la plupart déjà vus sur cette tournée ou les précédentes...
Tous ces gens ont dans les yeux et le sourire la lueur de l'évènement à venir...
Ca se tape dans les mains, ça s'étreint ou se congratule de partout...
A quelques mètres de nous, sur la droite, Dominique Tarlé.
Les VIP sont au balcon, on ne s'occupera pas d'eux, mais je cite néanmoins Bertignac.

La première partie : putain, qu'est ce que c'était ce truc " The Burn " ?
J'ai jamais vu une première partie des Stones aussi nulle...et il fallait que ce soit à l'Olympia !!! Passons, et vite !
A nouveau, la bande son que je connais par cœur maintenant, Black Crowes, White Stripes etc...
C'est bon, dans 45 minutes, ils seront là !
Le matos habituel est installé, les roadies font leur job et à force on les reconnait tous, Pierre de Beauport en tête.
A cet instant, c 'est dingue de penser que les Stones vont jouer là, habitués que nous sommes de les voir arpenter des scènes gigantesques sous des light shows réglés à la seconde...
Le gobelet rouge est en place, à la fin du prochain morceau sur la sono, ben vous savez quoi...
A 22 heures, annonce de Michael Cohl...

MESDAMES ET MESSIEURS, LES ROLLING STONES !!!

Waouh !!!! L'Olympia va exploser, les amis ! Des bras tendus partout, des gobelets de bière remplis qui volent, une clameur énorme monte de la salle, plus rien ne peut arriver et putain c'est si bon !!!

Le premier à arriver est Keith, chemise ouverte et tout sourire, Telecaster au flanc et il attaque "Start me up".
Je ne vais pas vous raconter le concert, vous l'avez tous vu sur Four Flicks...
2 heures d'intimité avec les Stones, une set list de fou et pression et concentration pour le groupe puisque le concert est filmé.
A ce propos, grosse chasse de la part du service sécurité envers ceux qui font des photos.
Avec les flashes, ils sont vite localisés et le contenu des appareils confisqué à la consigne.
J'apprendrai plus tard que certains récalcitrants seront carrément expulsés de la salle...

Mick annonce qu'ils vont jouer des morceaux "moins connus".
Bien sur, on le savait déjà au vu des set lists dans les clubs précédents.
"Le problème, c'est que nous aussi, on les connaît moins ! "...continue-t-il. Rires.
Après un "Hand of Fate" bancal ( dont les piste audio seront retouchées pour Four Flicks" ), puis "No expectations", un grand moment arrive : "Worried about you".
Comme sur Tattoo You, Jagger l'attaque en falsetto derrière le piano électrique. C'est magique. Les guitares sont superbes, particulièrement celle de Ronnie qui s'arque boute en arrière, la main en l'air, quand Jagger revenu sur le devant de la scène assène des "Baaaby !" monstrueux.
"Doo doo doo doo" !.... Parfait, j'adore ce titre et les cuivres sont d'enfer là dessus.
Allez, au tour de "Stray cat blues"...Magnifique ! Un autre sommet de la soirée. Keith a revêtu sa chemise en soie verte, les guitares se mélangent, Jagger retourne en 69 ( nous aussi... ), et on a droit à une petite mise en scène Ron / Keith pendant le solo de basse de Jones. Des frissons tout le long !
"Dance Part 1" ! De quoi ? Si si... Pour celui là, on va bien sentir qu'on est pas au SDF par exemple...Jam funky à souhait, les choristes sur le devant à la fin du morceau, Fowler s'en donne à cœur joie, tout n'est que sifflets, percus et cuivres avec un joyeux bordel à la fin.
Ensuite l'enchainement "Somebody to love" / "How strong my love is"...Que dire de plus ? Jagger est exceptionnel, à en pleurer à la fin du second titre !
"Going to a go go", le meilleur morceau de Still Life prend une autre dimension en club. Très bon.

Présentation des musiciens dans la folie ambiante du moment. "A la banane, Ron Wood" ! "On drums, Charlie Watts !"
Charlie s'avance sur le devant ( c'est dingue... ) et marmonne en anglais un "j'aimerais bien chanter mais les autres ne veulent pas..." sous une terrible et prévisible ovation.
Les 2 morceaux de Keith sont "The nearness of you" et "Before they make me run".
Le premier, autre rareté, passe bien sans être exceptionnel. Pour le 2eme, pas de problème, on le connaît et lui aussi.
"Love train", autre titre rythmn and blues, entraine tout le monde et Lisa nous charme une fois de plus.
"Respectable" comme soirée non ? Un de mes morceaux préférés aussi, balancé avec toute la fougue de Some Girls. Géant.
Ensuite, c'est l' enchainement des hits de fin de show jusqu'au rappel "Jumpin' Jack Flash" où le groupe donne tout ce qui lui reste, Jagger s'époumonant et Keith riffant comme si c'était la dernière fois. Très grosse émotion.
Puis, salutations distinguées habituelles du groupe et réponse poignante du public !
Voilà, les lumières se rallument.
Et c'est magique de voir tous ces visages ébahis, souriants, transpirants de sueur et de bonheur qui cherchent encore à partager cet instant. Et ça s'embrasse, ça se tape dans les mains et certains maquillages féminins sont bien mal en point sous les larmes de l'émotion...

La sortie de l'Olympia se fait tranquillement, on a le temps hein...Faire durer, faire durer...
Dehors la nuit est douce et on est dans les nuages pour un moment encore.
Direction le bar d'à coté où on dirait qu'il faut avoir le bracelet de l'Olympia pour rentrer !
Les commentaires vont bon train sur le show et tout le monde semble ravi. Tu m'étonnes...
La nuit se passera au "Some Girls" ( dont j'ai déjà parlé ) jusqu'au petit matin. Quand on en est sorti, il faisait jour !
Une nuit à partager à nouveau le concert, à retrouver des copains, à écouter et chanter les Stones avec des fans venus de partout.
Et des bières, des bières, des bières...
Retour à l'hôtel vers 8 heures, même pas sommeil !!! Je veux pas que ça s'arrête.

Voilà, c'est fait.
Tout a été parfait d'un bout à l'autre. Des souvenirs dans la tête et pour longtemps.
Celui là, c'est le concert de ma vie.
Je garderai le bracelet au poignet une quinzaine de jours...
Puis je retournerai voir les Stones en septembre ( le jour de ma fête ! ), à Saragosse en Espagne, pour mon 6eme et ultime concert du Licks Tour.
B- stage, premier rang, coté Keith...

Fin.

 

 

M.S. (2009)

 

 



14/12/2010
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